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                          UNE NOCE.                         .81
  — Eh! bien, non, je ne le puis pas, dit nettement Frédéric;
j'ai trop peu de temps à passer ici pour pouvoir
  — Je vous demandepardon, M.Frédéric,interrompit lepère
Fontaine, je ne pensais pas vous contrarier en vous priant de
venir chez nous, pauvres paysans.
  — Quoi! vouscroyez? dit le jeune homme qui rougiten dépit
de son assurance.
  — Oui, oui, c'est bien cela. Adieu, cher M. Frédéric, me voici
arrivé chez moi et Vos chiens courent déjà dans le chemin des
Grandières. Ces braves chiens! ils y sont venus souvent avec
votre père et ils n'oublient rien de ce qui est du pays, eux!
Et maintenant quittons-nous bons amis; excusez-moi si je
vous ai manqué en vous proposant de venir à une noce de
village et d'avoir â votre bras la plus jolie demoiselle du can-
 ton. Allez M. Frédéric, on ne sait pas toujours ce qu'on re-
fuse.
                                        Mme   BLANDY.




     La suite au prochain numéro.




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