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70                          RÉFUTATION.
velle apparence de grandeur due à l'initiative
d'un gouvernement fort et éclairé.
   La maison Richard, rue d'Algérie (ancien hô-
tel des Beaux-Arts), construite par moi, en 1846,
a été le premier exemple qui ait montré le parti
que l'on pouvait tirer de ce nouvel élément ar-
tistique à Lyon, et je dois dire , à l'honneur de
mes confrères, qu'ils en ont habilement profité.
   Mais comment s'étonner du silence gardé par
M. Monmartin en ce qui me concerne, quand cet
administrateur agit de la même manière à l'égard
du D r Alphonse Dupasquier et de M. Tabareau ?
   Du DOCTEUR ALPHONSE DUPASQUIER, dont le mé-
rite personnel a puissamment contribué cepen-
dant à la réputation de l'Ecole ; car personne
n'ignore que ce savant a su imprimer à l'ensei-
gnement de la chimie, soit à l'Ecole de médecine,
soit à la Martinière, un développement en rap-
port avec les besoins de ces deux établissements
si différents dans leur but et leurs résultats (1);
   (1) Le docteur Alphonse Dupasquier a publié deux cours de
chimie ; l'un, spécial à l'enseignement de la Martinière, a été auto-
graphié pour être distribué aux élèves 5 l'autre, relatif à la chimie
générale, appliquée à l'industrie, n'a pu être terminé par l'auteur;
mais le premier volume de huit cents pages qui a paru de son
vivant, a fait naître de vifs regrets , car il annonçait une œuvre
complète, digne d'un homme sérieux et éclairé, dont tous les
corps savants auxquels il a eu l'honneur d'appartenir se sont
empressés de faire l'éloge. Je crois inutile de rappeler ici les au-
tres travaux publiés par mon frère, car ils sont connus de tous
les savants, et sont constamment cités par eux.