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iU                   LITTÉRATURE MÉDICALE.
de contraction, celui d'extension n'étant qu'une obéissance
passive a l'action active du muscle antagoniste, et tous les
mouvements opposés s'opérant par des muscles divers, qui
se font antagonisme; il arrive 'a montrer qu'il y a pour
l'appareil musculaire une position extrême et une position
moyenne ; et, étudiant les conditions physiologiques de cette
dernière, il la distingue en position moyenne absolue et en
relative, et fait voir qu'elle varie suivant les membres dans
les articulations, que la nature et l'habitude exercent cha-
cune ici une influence spéciale, etc. Il faut, pour comprendre
toute la valeur de ce traité, il faut voir non seulement les
applications intéressantes que Galien en fait aux muscles
abdominaux et au diaphragme, mais surtout l'immense parti
que la chirurgie contemporaine en a tiré pour le traitement
des fractures, des luxations et généralement des maladies
des membres.
    La pathologie de Galien est représentée, dans ses œuvres
complètes, par un grand nombre d'ouvrages ; le traducteur
a choisi, pour le reproduire, le plus important d'entre eux
(De locis affectis) et il l'a fait précéder de deux opuscules de
philosophie médicale (De seclis, ad tyrones; et De optimâ
sectâ, ad Thrasybulum), dont Galien conseille lui-même la
lecture comme d'utiles prolégomènes : « Et hos igitur si quis
omnium primos légère voluerit(libros), rectè faciet » (Galen.
 de ordine libror.)
    Des sectes aux étudiants. L'auteur examine par quelle
méthode on peut acquérir la science de ce qui est salubre
et ce qui est nuisible : il met en présence les dogmatiques
 et les empiriques, fait intervenir les méthodiques et les ré-
fute les uns par les autres tout en donnant la prééminence
aux dogmatiques. Galien a dit de cet opuscule : Qui primus
 legendus fuerit iis qui artis medicœ disciplinam accepfuri
 sunt;... quœcunque igitur cujusque (sectse) sunt propria,
 aut etiam in quibus mutuô différant, illo libro scriptum est.
 (de libr. propr.)
    De la meilleure secte, à Thrasybule. Après quelques géné-
ralités sur les théorèmes en médecine et sur les qualités
qu'ils doivent réunir, il expose la manière d'en reconnaître
la légitimité, et cherche sur quelle base ils reposent et
 comment on doit les constituer; enfin il examine quels prin-
cipes professent h cet égard les trois sectes médicales et de
 quelle façon elles procèdent pour établir leur doctrine, pour
 découvrir la source des indications thérapeutiques et des