page suivante »
470 NOTICE SUR M. DE LEZAY-MARNÉSIA. ni ne devait briser ces nœuds de l'affection et de la recon- naissance. Il se re'tracta. Peu de mois auparavant, il avait aussi, guidé par les mêmes motifs, refusé d'accepter une autre préfecture, celle d'Eure-et-Loir ; mais, cette fois, ce changement de rési- dence était une sorte de disgrâce, résultat des manœuvres d'adversaires politiques appartenant a la nouvelle opposition. Il est dans la destinée des caractères tempérés de se heurter à toutes les opinions extrêmes ; les anciennes influences hos- tiles a l'administration de M. de Lezay s'étaient retirées de la scène; d'autres, mues par des considérations opposées, avaient pris leur place. Néanmoins il semble que, dès ce moment, il accepte la lutte comme une obligation du gouvernement parlementaire, et nous n'avons plus à le suivre, jusqu'en 1848 , que dans la voie de ses actes administratifs. Rentré dans cette sphère sereine, ses travaux, ses projets recueillent d'éclatants té- moignages d'approbation. Le conseil général de Loir-et-Cher, organe officiel de ces témoignages, en renouvelle, chaque année, l'expression dans ses procès-verbaux. L. DE LA SAUSSAYE. {La siiil.c proc/taiiicmcHt).