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ft2 CORRESPONDANCE. ueantmoings que il ne nous pcull rien promcclrc touchant lesdites places sans mons r le marquis de St.-Sorlin, son frère, en la puissance duquel elles sont, sur quoy nous luy disincs que nous n'avons pouvoir de nous estendre en aulcune promesse oultre le contenu en l'escrit qui luy a esté baillé par ledit sr de Trappes, qu'on ne peult traicter avecques luy sans que il face le serement y contenu, actendu mesmement que il est nay en France, subject de Votre Majesté ; quant à Monsr le marquis de St.-Sorlin, que il ne fera que sa voulonté, que il n'a pas prins les places qu'on luy demande, ny mis es chasteaux les capitaines qui y sont, fut résolu que nous tnvoyerons passeport aux députés dudit sr marquis, qui arrivèrent en cestc ville devant hyer seulement. Us parlèrent à nous le matin et ne nous rapportèrent aultre, si ee n'est que ledit marquis nous feroit entendre dans quatre ou cinq jours sa finale résolulion ayant escrit pour cest effeit à ses amys dont il actend la réponse dans ledit temps. Hyer, après le disner, nous fusmes veoir monsieur de Nemours duquel nous ne peusmes tirer autre response , si ce n'est que dans cinq ou six jours pour le plus tard- il nous diroit précisément s'il accepteroit ou non les articles qui luy ont esté proposés par Votre Majesté. Nous feismes toute instance de le fere resouldre promptement, mais il nous fust impossible d'en obtenir aultre. L'opinion commune en cesle ville est que il n'en veult rien fere , qu'il se repaise des espérances qui luy sont données par le conneslable de Castigle que il sera par luy secouru d'hommes et d'argent. L'on nous a donné avis que tenions estre véritable que dans lundy pro- chain, à une journée de eestc ville, il y aura au port de Chazey trois mil Suysses que ledit conneslable envoyé au marquis de Tresfort, et fajet entendre audit sr de Nemours que ils seront employés là où il com- mandera. Ce secours et promesses que entendons luy estre faictes par les Espagnols, nous font craindre que il se y laissera y emporter. Nous ne perdrons une seule heure de diligence à le poursuyvre vivement que il nous donne response résolue, mais quand son desseing sera de ne le fere pas, nous suyvrons s'il sera aulcunement possible, ce que il a pieu à Votre Majesté de nous commander, ayant sur ee eu le bon avis de M. d'Ornano, et comme nous voyons les choses disposées estimons que l'exécution n'en peult estre prompte, et que auparavant pouvions recevoir le bon vouloir et commande- ment de Votre Majesté. Sire, nous avons trouué ceste ville aullant affectionnée à voire service que elle aye oneques esté à Boy qui luy aye commandé. Il ne se peult rien adjouxler à l'affection que ils portent à votre personne dont tous les jours ils font nouvelle démonstration, ilz y aclcndcnt votre venue en grande