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c SUR LA MOUT DU CHRIST. " 499 Lorsque la fleur des champs ouvre un sein virginal, Lorsque sur chaque feuille humide et reverdie Etincelle au soleil une perle arrondie ! 0 Nature immuable en ta sérénité, La Bresse, point perdu dans ton immensité, Doit être une émeraude avec amour posée Dans ton plus bel écrin d'azur et de rosée ! Bourg;. Philibert LE DUC, SUR LA MORT DU CHRIST (TRADUIT DE ÎIINZONI). Quand Jésus, expirant sur le gibet infâme, Rouvrit tous les tombeaux, Rendant la vie au monde en lui donnant son à me Et son corps en lambeaux, Adam, que réveilla d'un sommeil séculaire Ce suprême soupir, Levant la tête aux cieux, se dressa sur la pierre Qui venait de s'ouvrir .- « Quel est, dit-il, celui qui, la tête meurtrie, « Le front ensanglanté, < Porte encor sur ses traits glacés par l'agonie • « L'amour et la bonté ? < • On lui nomma le Christ ; et, de ses mains rigides Prenant ses cheveux blancs,