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                    A L'HISTOIRE DE LYON.                    329
                 Au savant débonnaire :
                  Nous prêterez-vous un ballon
                 Pour ma brillante ascension,
                 Et celle de ma mère ?


(Je supprime un couplet par trop transparent d' allusions).

                 Le financier s'y porte
                 Avec le médecin,
                 On voit dans la cohorlr
                 Le lascif Octroyen.
                  De leur profession
                  Leur cervelle échauffée
                  Confond l'arnica, le chardon.
                  Vingtième, capitation,
                  Avec les droits d'entrée.

                  De la philosophie
                  N'écoutant que la voix,
                  De la sainte folie
                  Le sage craint la loi.
                  Sourd à l'impression
                  De toute extravagance
                  Sans crainte, ni prévention
                  Du mystère à notre raison
                  Il voit l'espace immense.


  Ce dernier couplet, vraie tartine philosophique de l'école
voltairienne, est le plus mauvais de tous ; il est plus facile de
persifler que de dogmatiser d'une manière sérieuse,