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A L'HISTOIRE DE LYON
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MONSIEUR,
Je n'ai point épuisé la source de nos chroniques lyonnaises ,
mais ce qui en reste est d'un trop mince volume pour suffire aux
exigences d'un article, e t , dans ce reste, bien des choses ne
peuvent être publiées, et ce seraient les plus piquantes. Quelques
pièces sont d'une allure trop libre, quelques anecdotes trop grave-
leuses, d'autres seraient dénuées de tout intérêt, si l'on jetait un
voile sur des noms propres . et pourtant on serait obligé de les
déguiser sous des initiales, de crainte de froisser les justes sus
cepthbilités de familles honorables.
Ainsi, faute de pouvoir mieux faire, je vous adresse, sous le ti-
tre, de : Pièces pour servir à l'histoire de Lyon , ce qui pourra
échappera un triage sévère, un simple recueil de vers ou de prose
relatif à la Société Lyonnaise et non susceptible de se coordon-
ner en un récit.
Je commence par une chanson de Revoit, inédite peut-être, et
en tous cas peu connue ; elle a rapport à l'engoùment factice pour
les Grecs, sous la Restauration. En quelques vers, Revoit se mo-
que des manœuvres hypocrites du libéralisme. La chanson est
encore de circonstance. Turcs et Grecs sont en jeu en ce moment.