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            NOTICE SUR L'HISTOIRE DU BEAUJOLAIS.                57
teur de l'Histoire (manuscrite) de Beaujollois quej'ay, qui l'a in-
séré mot à mot dans le deuxième volume, au commencement. »
Ici vient en note, de la même main, mais d'une époque posté-
rieure : « Louvet, advocat à Villefranche. » Tout imparfait
qu'est ce dernier renseignement, on voit que le propriétaire
du manuscrit de Louvet était sur la trace du véritable auteur
de ce livre ; seulement il avait tort d'attribuer à cet auteur le
Mémoire qui se trouve transcrit presque mot à mot en tête du
second volume. Louvet nous apprend lui-même que ce Mémoire
était d'une autre personne.
    On lit sur une autre note : « M. Clapeyron m'a fait voir une
lettre de Samuel Guichenon, par laquelle il paraît que c'est luy
 qui a composé Y Histoire de Bombes, in-folio, et qu'il avait en-
 voyé son manuscrit à Mademoiselle de Montpensier pour savoir
 s'il le ferait imprimer ou non. — La lettre est de 1662 , adres-
 sée à M. Deschamps, baron de Juis. — M. Clapeyron a aussy ,
ou un de ses amis, l'original des Annales de Dombes, par le
 même Guichenon ; il m'a promis de me les faire avoir, ainsy
qu'un extrait des Actes capitulaires de Saint-Jean. Ce 29 mars
 1744. — NOTA. Vérifié que les Annales de Dombes, dont il est
parlé cy-dessus, ne sont point du sieur Guichenon. — L'His-
 toire de Beaujollois est, dit-on , d'un nommé Louvet. »
    Enfin, une dernière note, datée du 2 décembre 1658, porte:
 « Une personne qui a beaucoup de biens et de relations en Beau-
jollois, m'a dit qu'on croyait cette histoire manuscrite (dont il a
une copie ) , d'un nommé M. de la Cande, que Mademoiselle de
Montpensier avait envoyé pour faire l'inventaire des titres de
Dombes et du Beaujollois, et pour prendre toutes les connais-
sances y relatives. »
    Les Annales de Dombes dont il est parlé dans l'avant-dernière
note, sont probablement l'ouvrage d'Aubret, rédigé dans le
commencement du XVIIIe siècle. Quoique écrit dans une forme
peu attrayante, ce livre est beaucoup plus intéressant que ceux
de Guichenon et de Louvet. Aubret était un véritable érudit, qui
avait étudié tous les documents relatifs à nos pays, et qui a
fourni de nombreuses notes pour l'édition bénédictine du Glos-