Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
23O                 LES SIRES DE BEAUJEU

chevaleresques qui devaient avoir un certain mérite et
surtout beaucoup de réputation, car ils lui valurent le
surnom éclatant d'Homère des laïques. Il ne nous reste de
lui qu'un sermon en vers, qu'il écrivit sans doute à Cluny,
quand il y eut pris l'habit de moine.
   A cet esprit libéral, généreux et humain, tous, sans en
excepter même le dernier, joignirent la bravoure et le courage
du chevalier. Ces qualités, les plus estimées de leur temps
et aussi les plus nécessaires, leur venaient avec le sang et se
développaient par une éducation militaire. J'ai déjà cité
quelques-unes des guerres qu'ils eurent avec leurs voisins;
après avoir complété rapidement cette énumération, je par-
lerai des combats où ils se distinguèrent au service du roi
et de la France.

      {A suivre).                                  E. L.