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         SOCIETES SAVANTES


       CADÈMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON. —
         Séance du i e r Mai 1894. — Présidence de M. Valson. —
Hommage fait à l'Académie : Taï Tsoung, opéra en 5 actes et 7 tableaux,
poème de M. Ernest d'Hervilly, musique de M. Emile Guimet. —
M. le Président rappelle à l'Académie que, depuis sa dernière réunion,
la Compagnie a perdu l'un de ses membres les plus estimés et les plus
sympathiques, M. Glénard. A ses funérailles, qui ont eu lieu la veille,
M, le Président a prononcé un discours, dont il donne lecture, et dans
lequel il exprime tous les éloges justement dus à sa mémoire, qui ne
saurait périr, car à son nom demeurera toujours attaché le souvenir de
la création de deux œuvres dont l'importance est capitale : La Fondation
de l'Ecole de Médecine et L'Organisation du Comité d'hygiène. — A la
suite de cette lecture, la séance est levée en signe de deuil.
   Séance du S Mai 1894. — Présidence de M. Valson. — M. Raulin,
professeur à la Faculté des Sciences, pose sa candidature à la place laissée
vacante par la mort de M. Glénard. — M. le Président rappelle que
M. le docteur Bouchacourt, membre émérite, vient d'être élu associé
national de l'Académie de Médecine. — M. Ch. André communique
une étude sur la température aux limites extrêmes de l'atmosphère.
Autrefois de grandes divergences existaient sur cette question. On
croyait ainsi qu'à cette extrême limite, la température pouvait s'abaisser
jusqu'à 273 degrés au dessous de zéro. Dans ces dernières années, on a
assigné, au contraire, à cette température, 45 degrés. Mais M. André,
s'autorisant des observations faites dans d'autres stations, estime que
l'abaissement moyen de la température, aux limites extrêmes de l'atmo-
sphère, doit varier entre 75 et 100 degrés centigrades. — M. Ch. André
présente ensuite un résumé des observations du soleil, faites à l'équa-
torial Brunner de l'Observatoire de Lyon, par M. Guillaume. — Il
communique aussi une note de M. Lecadet, sur les éléments du magné-
tisme terrestre à Lyon, en 1893. ~— M, Gobin présente quelques