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                         A ÉCULLY                         51

droit à sa succession, qui avaient entrepris le voyage de
Lyon à la suite d'une assemblée tenue par eux en la ville de
Sisteron, leur pays.
    M. Barety avait eu le soin, comme on le verra plus loin,
de désigner un héritier avant de mourir; on comprend dès
lors sans peine quelle dut être la déconvenue de cette bande
d'infortunés prétendants.
    Enfin, quelques mois auparavant, le 15 nivôse an II
(4 janvier 1794), un arrêté du Directoire du département
du Rhône avait ordonné d'abattre les allées, charmilles et
arbres d'agrément non portant fruits, afin de pouvoir
mettre en culture les fonds ainsi défrichés.
    La municipalité d'Écully décida dans sa séance du 11 plu-
viôse suivant (30 janvier 1794) d'envoyer une adresse aux
citoyens administrateurs du district de la campagne de
Commune affranchie, tendant à obtenir des délais pour
l'exécution de cet arrêté.
   Nous ne savons ce qui fut répondu ; mais en définitive
seules les charmilles du jardin de la cure, à l'entour de
l'église, furent victimes du vandalisme révolutionnaire.
Tous les beaux arbres existant en si grand nombre dans
l'étendue de la commune furent épargnés, y compris les
vénérables marronniers de l'avenue de M. Barety.




                            §4'
            La Greysolière au XIX e Siècle.

  M. André Barety était mort, comme on vient de le voir,
dans les premiers mois de 1794, au sortir de prison et sans
doute par suite des souffrances qu'il y avait endurées,