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                               A ÉCULLY                                41

colombiers, terres-bruyères, bois et broussailles, en soixante
six parcelles, ayant ensemble une contenance de 399
bicherées et demie, soit 51 hectares 65 ares environ.
   Les rentes ou redevances seigneuriales qui les grevaient
consistaient annuellement en sommes d'argent, avoine,
gélines ou poules, froment, vin et poulets.
   Elles étaient dues :
   Sur vingt et une parcelles, à la rente ou directe de
Saint-Just de Lyon ;
   Sur trois, à la directe du prieuré de Saint-Irénée et des
Génetières, unie au château de Grange-Blanche ;
   Sur deux, à la rente de l'abbaye de Savigny, unie à
Saint-André ;
   Sur trois, à la rente de l'archevêché de Lyon ;
   Sur dix-neuf, à la rente du comté de Lyon, c'est-à-dire
des chanoines de Saint-Jean, seigneurs hauts-justiciers
d'Ecully ;
   Sur sept, à la rente de Saint-Thomas de Fourvière ;
   Et sur neuf, à la rente de l'infirmerie d'Ainay, à cause
du château de Vaise (6).
   Les deux dernières parcelles n'étaient mouvantes d'au-
cune rente.
   Le castel du Prince, en dehors des fonds qui en dépen-
daient au temps des Ferrus, figure sous les parcelles 45 et


   (6) Le château de Vaise, qui appartenait avant la Révolution à
l'abbaye d'Ainay, est ce vieux bâtiment, orné à l'un de ses angles
d'une curieuse tourelle, que l'on voit encore entre l'église de Saint-
Pierre de Vaise et la rue du même nom.
   Il servait au siècle dernier de prison ; on y enfermait entre autres, à
leur passage à Lyon, les galériens qu'on transférait du nord de la
France au bagne de Toulon, attachés à une longue chaîne (Les envi-
rons de Vlle-Barfo, par M. Léopold Nièpce, page 82).