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264               ANCIENS DRAPIERS DE LYON

tait rendu adjudicataire de cette fourniture. (BB 2'.'2.)
    C'est pour remédier autant que possible à ces pertes,
et les paralyser, en quelque sorte, qu'en 1663 on compta
 une somme de mille livres à Antoine et à Jean-Maire
 Basanèse, père et fils, de V«nise, en exécution d'un traité
passé avec ces étrangers pour donner au Consulat toute
 l'instruction nécessairepour faire construire une machine
propre à friser toutes sortes de draps et apprendre le véri-
 table secret pour composer la paste ou pierre de fiïsoir
 dont ils se servent (BB 218).
    On rédigea (1670) des Règlements et statuts généraux
 pour les longueurs, largeurs, qualités et teintures des
 draps, serges, etc. (Lyon, A. Valançol, in-4° 54 pp.) D'au-
 tres règlements et statuts furent proposés (1671) pour les
maistres drappiers, drappans, fabricans draps, serges,
 cordillats, sardis, couvertures, droguets, et autres (Lyon,
 Pauche, in-4 de 7 pp). — Le gouvernement lui-même se
 préoccupa de relever l'industrie d e l à draperie à Lyon.
 En 1703, des lettres patentes de S. M. accordèrent à
 Claude et à Joseph Verdun la permission d'établir, tant
 à Lyon qu'à Neuville, des manufactures de draps de
laine, camelots et autres étoffes, avec un privilège exclu-
 sif de trente années, (BB 259) ; on vit de plus se fonder,
 en 1727, à ce même Neuvil!e-sur-Saône et sousladijtec-
 tion de Pierre Agniel, ancien échevin, l'établissement
 d'une manufacture de ratings et de droguets, façon de
Hollande et d'Angleterre (BB 291); tous ces moyens pro-
•curèrent des temps d'arrêt, il est vrai, et ralentirent la
chute progressive de l'industrie des draps à Lyon, mais
ils ne purent lui rendre cette importance qui lui avait
jadis assigné le premier rang.
  Pour compléter ce sommaire historique de la draperie
à Lyon, qu'il sera permis à chacun de développer au