Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  ANCIENS DRAPIERS DE LYON              265

  moyen des sources que nous avons indiquées, surtout
 d'après l'Inventaire des Archives communales, et que
 nous nous sommes borné à réunir en un seul groupe, il
 nous reste à donner quelques dates jusqu'au moment où
 les corporations et les privilèges furent abolis en France.
    1766 Juin 4. — Arrêt de la Cour du Parlement qui
 autorise les marchands drapiers de la ville de Lyon à
 faire parachever et mettre en oeuvre la machine appelée
 Frùe, etc. — Lyon, imprimerie de P. Valfray, 1766, in-4°
 de 7 pages. — La communauté des maîtres tondeurs,
 presseurs, retondeurs, lustreurs et friseurs de draps de
 laine de la ville de Lyon s'opposait à ce que les corps
 et communauté des marchands drapiers de ladite ville
 continuassent la construction des bateaux et machines
 propres à friser les draps, comme chose attentatoire à
 leurs droits. Les drapiers eurent gain de cause, à la
 charge par eux de faire exercer la Frise par un maître
 tondeur à titre de locat'.on seulement.
    1781 Juin 28. —• Arrêt du Conseil d'Etat qui autorise
 le corps des marchands drapiers de Lyon, à établir un
 bureau de visite et de marque pour les étoffes de laine
 nationales qui arriveront dans cette ville, in-4°, 3 pp.
    1783 Jxin 12 — Ordonnance consulaire qui donne
 acte au sieur Chaix de la déclaration qu'il a établi son
 bureau de visite et de marque sur les draperies, toiles,
 etc., in-4, 4 pp.
    — Août 29. — Arrêt du Conseil d'Etat relativement
 à la visite et marque des étoffes de laine et toile, etc.,
 Lyon, in-4°, 7 pp.
    — Arrêt du Conseil d'Etat du 9 septembre 1783 et 22
juin 1784 annulant deux sentences de la juridiction de
la douane de Lyon au sujet de draperies, etc., in-4°,
6 pp.