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                  ANCIENS DRAPIERS DE LTON               261

 longueur, largeur ettainture comme ils doivent, a u t r e -
 ment l'on ne permettra les vendre ès-foires de ceste
 ville (de Lyon). » EB 55.
    Peut-être est-ce pour obvier à l'un de ces abus, que
 parut un édit du roi portant que dans,toute l'étendue du
 royaume l'aunage des étoffes serait rendu uniforme et
 assujetti à une mesure déterminée: mais le commerce
 de Lyon réclama contre cet édit. (BB 58.)
    Tout ce qui avait rapport à la draperie assurait un
 bénéfice certain, aussi n'est-on pas étonné de voir la
 duchesse de Valentinois, M. de Saint-Germain et P h i -
libert de Lorme, adresser des lettres au consulat pour
 demander la ferme des gabelles du vin, de la draperie,
mercerie et autres qui en déperid-aient, en faveur
d'Alexandre Carcaillou et de Rollin Revenu, parents de
M. de Saint-Germain, lettres auxquelles les conseillers
 échevins répondirent en exprimant le regret de ne pou-
voir donner suite à cette requête. (BB 70 ) .
   Les drapiers de Paris ne virent pas sans jalousie la
prospérité croissante de ceux de Lyon, et pour ruiner le
commerce de leurs adversaires, voulurent leur interdire
la faculté de faire teindre, carder et apprêter leurs laines
et leurs tissus à Paris. Un procès ( 1578 ) s'éleva entre
les parties intéressées et le consulat dut même interve-
nir dans ce débat. (BB 100).
   On dut aussi mettre un frein à l'envahissement des
frippiers de Lyon auxquels, par un règlement approuvé
par lettres patentes du 20 juillet 1582, enregistré au
Parlement le 8 janvier suivant, il fut permis « d'acheter
et meUre en œuvre du drap neuf jusqu'à 100 solzl'aune,
et non à plus hault pris. » — Le consulat fit entériner
ces lettres-patentes le 1 e r février suivant. ( B B 110,
Sudan.)