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 460                  LES BEAUX-ARTS A LYON.

 pas de traditions de style qui les rattachent à un art lyon-
 nais ; leur origine seule permet de les nommer ici.
    Nous rencontrons tout d'abord les Drevet, qui sont de
 l'école du dix-septième siècle. Ils se rattachent par Pierre
 Drevet le père à la manière de Germain Audran.
    Drevet (Pierre) né à Lyon, en 1697 ('!), mort à Paris, en
 1739, fils de Pierre Drevet dont nous avons parlé à la fin
 du siècle précédent, a vécu constamment à Paris auprès
 de son frère, dont il fut l'élève. Il avait vingt-six ans
lorsqu'il fit, d'après Rigaud, le portrait de Bossuet, plan-
 che très-remarquée par la variété et la précision du burin,
luttant avec la peinture. Il a gravé, d'après Rigaud, bon
 nombre de portraits, entre autres Robert de Cotte, Samuel
 Bernard , le cardinal Dubois ; d'après &interre, le por-
 trait de François de Neufville de Villeroy, archevêque
de Lyon ; d'après Coypel, le duc d'Orléans, Adrienne
Lecouvreur, etc.
    Drevet (Claude) (2), né à Lyon en 1710, mort à Paris en
1768 , est le cousin du précédent. II travailla dans l'ate-
lier de Pierre Drevet le père, et se fît remarquer par le
charme et la délicatesse de son burin.
    Une autre famille lyonnaise a pris place auprès des
Drevet pour soutenir à Paris la réputation des Stella et
des Audran ; ce sont les Cars.
    On cite quelques portraits gravés par Jean-François
Cars (3), — mort à Paris, en 1763, — entre autres celui
du jésuite Jean de Bussière, et quelques thèses bien réus-

   (1) Pernetti, H, 139. — Hubert-Rost, VII, 1. — Biographie uni-
verselle.
   (2) Huber-Rost, VIII, 9. — Biographie universelle.
   (3) Heineoken, Dictionnaire des artistes. François Cars a gravé un
dessin de Delamonce représentant le tombeau des deux amants en
ruine ; cette gravure est dans les cartons de la bibliothèque Coste.