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  366                   FAMILLES DES CROISADES

  « seigneur de Viry et de Salenove, etc., fut un des sei-
  gneurs de Savoie qui accompagnèrent le comte Thomas
  de Savoie dans la croisade qu'il entreprit vers 1200 pour
  le recouvrement de la Terre-Sainte. »
    Il avait pour armes, d'après Guichenon: d'or à l'aigle de
  sable (1).
     Ensuite vient Louis de Savoie, baron de Vaud, sei-
  gneur de Bugey, de Valromey, etc. (troisième fils de
  Thomas II de Savoie, comte de Maurienne, et de Béa-
  trix de Fiesque, sa deuxième femme), né en octobre
  1250, qui suivit le roi saint Louis à sa dernière croisade
» à Tunis, en 1270, et mourut à Naples en 1302.
      Armes : d'or à l'aigle de sable, au lambel de 5 pendants
   de gueules brochant sur le tout, comme brisure de cadet.
   Ces armes sont peintes ainsi à la voûte de la salle appelée
   la Diana, construite et peinte, il y a près de six siècles, à
   Montbrison, par Jean P r , comte de Forez , et l'un des
   monuments héraldiques les plus curieux de l'Europe ; ce
   Louis de Savoie avait épousé la veuve du père de Jean I er .
   J. M. de La Mure, qui écrivait, en 4677, mentionnait cet
   écusson (Tome 1 er , page 293) qu'il attribuait à Louis de
   Savoie-Vaud, comme étant à la Diana. Il s'y voit, encore
   à la 25e rangée et répété 36 fois comme les autres écus-
   sons de la voûte. Il y avait été peint ainsi vers ! 296 : d'or
   à l'aigle de sable chargé d'un lambel de cinq pendants
   de gueules. C'est donc celui qu'il y a lieu d'adopter.
     Puis à la page 227 on lit ce qui suit (2) :
     « Entre autres personnages de qualité qui suivirent,
   en 1147, le comte Amé III de Savoie à la deuxième croi-
   sade, un .ancien manuscrit cité par l'historien Pingon
   a remarqué ceux-ci. »
     (1) Savoie ancien. '
     (2) Guichenon, Histoire de Savoie, 1660.