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342 I.ES BEAUX-ARTS A LYON artistique qu'il renfermait. Il traite du projet d'un établis- sement propre à l'éducation des jeunes gens destinés aux sciences, aux arts et au commerce. Disons encore que Perrache aida Nonnotte à doter notre ville d'une école de dessin destinée à favoriser le développement des manu- factures. Au milieu de tous ces travaux , Perrache n'abandonne pas son art de prédilection, la sculpture ; non-seulement il cherche par des écrits à en poser les règles et à en stimu- ler le goût, mais il accepte tous les ouvrages que le Con- sulat veut bien confier à son talent. Les Archives de Lyon disent : « BB, 322, 1755... le Consulat, après avoir jugé que « la décoration d'un édifice aussi considérable (la salle « de spectacle construite par Soufflot) exigeait que les « ouvrages de sculpture qui doivent y seivir d'ornement « fussent exécutés par les mains les plus habiles, et que « le sieur Michel-Antoine Perrache, académicien de la « Société royale, étant le seul sculpteur de cette ville en « état de bien répondre aux vues du Consulat à cet égard, « il n'était pas possible de donner cette entreprise par « adjudication, fit un traité avec Perrache pour l'exécu- « ter au prix de 6,000 livres pour les travaux d'art de la « façade du nouveau théâtre, bas-reliefs, festons, groupes « d'enfants, etc. « BB, 325, 1758. Mandement de 1,621 livres à Michel- c Antoine Perrache, sculpteur, pour tous les ouvrages de e « sculpture en plâtre ou autrement par lui faits dans l'in- « térieur de la nouvelle salle de spectacle. « BB, 327, 1760. Mandement de 7,320 livres à Michel « Perrache pour avoir dirigé la construction d'une fon- c taine publique destinée à remplacer le puits de la place e a des Jacobins, que le Consulat a fait combler.