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BIBLIOGRAPHIE. 235 Ne se seraient jamais formées Si les "ois avaient été francs. (Juin 1870). Nous voici arrivés à la déclaration de guerre . Maudit soit ce dix-neuf juillet Où la guerre fut déclarée De la Seine jusqu'à la Sprée. Pour un assez maigre sujet. Bientôt nous éprouvons un premier échec, malgré la bravoure de nos malheureux soldats : Ils ont chargé, joyeux et braves, Mais ils étaient un contre trois. Les Allemands prudents et graves S'étaient cachés dans les grands bois. Ensuite vient le deuxième échec [Sedan), conséquence de ia stupide imprévoyance de notre empereur : Va ! tu seras maudit au ciel et sur la terre, Maudit à tout jamais des vivants et des morts, Toi quifispour toi seul cette terrible guerre, Qui pourtant t'a laissé debout et sans remords. Malgré tous nos malheurs, nous ne devons pas perdre l'espé- rance, et la Providence du roi de Prusse pourra bien avant peu faire éclater sa justice : Quand un peuple devient fléau, On voit bien vite son drapeau Passer de la gloire à la honte. Qui va trop loin est ramené, Qui trop condamne est condamné. La justice a toujours son compte. M. Mazuyer traite de la guerre à outrance; il nous conduit à Paris, après le premier siège et pendant le second, et nous signale les hordes de brigands arrivées au sein de la capitale : Que veulent-ils enfin ces vautours et ces loups, Dont plusieurs sont venus des forêts étrangères