Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
142                 L'ORDRE DU MOMENT.

chevalières et chevaliers que celui que l'on prête à la ré-
ception dans l'Ordre ; aucun secret ne doit être plus
inviolable.
                          ART. 6.
   Lorsqu'une chevalière se mariera,son mari se trouvera
dès ce moment agrégé à l'Ordre et il pourra dès le lende-
main en porter les attributs, sans avoir assisté à aucune
assemblée. Le chevalier qui se mariera jouira du même
privilège; mais qu'on se souvienne que le secret de
l'Ordre doit se perdre dans le sein de l'époux et de l'é-
pouse.
                     INSTRUCTION.

   D. — A quoi connaît-on un vrai chevalier et une vraie
chevalière ?
   R.— A leur vivacité pour se rendre agréables et pour
le plaisir.
   D. — Quels sont leurs devoirs ?
   R. — Rire, chanter, aimer et se taire.
   D. — Quels sont les attributs extérieurs de l'Ordre ?
   R. — Une médaille d'or, à deux faces, suspendue à.
un ruban lilas.
   D. — Pourquoi la médaille a-t-elle deux faces ?
   R. — Afin de rappeler aux chevaliers et chevalières
que c'est la confiance réciproque qui doit les unir et
qu'elle ne doit pas se communiquer aux profanes.
   D. — Pourquoi le ruban est-il lilas ?
   R. — L'éclat de cette couleur passant vite, est l'em-
blème du moment, qui passe de même.
   D. — Qu'est-ce que le moment ?
   R. — Tout ou rien, suivant l'usage qu'on en sait
faire.
   D. — Comment vient-il ?