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72                NOTICE SUR JEAN DE VAUZEIXES.

Noë, en laquelle il veit les mystères du viel et nouveau
Testament, divisé en trois livres, nouvellement tra-
duict de thuscan en francoys (Lyon, Sebastien Gryphius,
1542, in-8°, contenant 253 pages, et précédé d'une dé-
dicace du traducteur au roi François I", à la tête de
laquelle on lit ces mots : D'un vray zèle). Cette traduc-
tion, comme la précédente, était terminée dès le mois
de février 1539. La grande bibliothèque de Paris en pos-
sède un exemplaire très-richement et très-curieusement
relié : il est classé, à la Réserve, sous ces indications :
A. n° 6710, et plus bas : A. n° 1282. La bibliothèque de
Sainte-Geneviève possède également un exemplaire de
La Genèse, ainsi marqué : H. 28.
   Jean de "Vauzelles, en 1551, fit imprimer à Lyon, à
ses frais, et « beaucoup mieux, nous dit-il, qu'on ne l'eût
pu faire à Venise, » les vers que l'Arétin, sur sa de-
mande, avait écrits à la mémoire de la reine de Na-
varre et à la louange du roi Henri II. Il (déclare ne les
 avoir pas traduits en français parce que les vers de l'A-
rétin lui paraissent inimitables. Il fit réimprimer dans
le même temps « afin de les faire connaître à toute la
France, » les Temali de ce dernier, genre de poésie dont
les stances sont de six vers, mais sans rimes redoublées,
 à la différence des Capitoli, stances à rimes redoublées
qu'il avait employées pour célébrer Marguerite et le roi.
 Le prieur de Montrottier avait placé une courte épître à
la tête de cette édition des Temali (41).
    Les poésies de Jean de Vauzelles, qui n'ont jamais
 été réunies, et qui d'ailleurs sont peu nombreuses, ne
 valent pas mieux que celles de la plupart de ses contem-
 porains. Elles méritent d'être conservées au même titre,

     (41) Ibid., Hb. sec, p. 417.