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48 UNE PROMENADE DAN S QUARTIER SAINT-PAUL. rive sur le quai de Bondy, autrefois des Hébergeries, et je me trouve bientôt au débouché de la ruelle de Saint- Nicolas|, qui contourne le chevet de l'église et passait en- suite autrefois entre les murs latéraux de Saint-Paul et de Saint-Laurent, pour aboutir à la rue delaTPoterie.Dans cette ruelle, deux maisons limitées par la cour de l'église appartenaient au chapitre, et l'une d'elles était occupée par- les perpétuels. De là , en contournant l'abside, on arrive à la chapelle de la Trinité, qui servait à l'inhumation des chanoines et devint ensuite le dépôt des morts , éta- blissement probablement semblable à celui que nous ap- pelons la Morgue. Elle est devenue aujourd'hui l'entre - pôt d'un fabricant de chaises, et il n'est pas facile de la visiter, étant située dans une cour ordinairement fer- mée. Ce n'est absolument qu'un caveau sans aucune espèce d'ornementation et de style. Parallèle au mur latéral de l'église, elle aboutit perpendiculairement con- tre le mur de la chapelle de Sainte-Marguerite. Cette dernière, dont la nef arrive à angle droit contre le tran- sept de l'église, a une porte qui donne dans l'ancienne chapelle des frères tailleurs, cédée à cette corporation en 1742, par Madeleine Pécoil, veuve de Louis de Cossé- Brissac. Je ne donnerai pas d'autres détails sur l'église de Saint-Paul, et je renvoie au Lyon ancien et moderne, 1838 ( t. 2 e , p. 406), qui en contient l'histoire, par Mlle Jane Dubuisson. Après avoir terminé ma promenade de Vautre côté de l'eau, je me dirige vers le pont Saint-Vincent en passant par la rue des Six-Grillets (enseigne d'une hôtellerie), dans laquelle le chapitre possédait deux maisons habi- tées, l'une par les perpétuels, l'autre par le prébendier de Sainte-Catherine. Toutes ces vieilles constructions ont disparu par suite de l'élargissement de la susdite rue,