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         UNE PROMENADE DANS LE QUA1VHER SAINT-PAUL.        43

 cour surmontée d'une cage d'escalier considérablement
 élevée. Au milieu de la hauteur, on remarque une tou-
 relle adossée contre cette cage et soutenue par une
 trompe que l'on pourrait presque appeler téméraire. La
 partie basse de cet ensemble monumental appartient au
 système ogival et les étages supérieurs semblent indi-
 quer la Renaissance ou plutôt la fin du xvie siècle. Au
 fond de la cour, on remarque une fontaine avec vasque,
 style Henri IV, qui pourrait peut-être bien concorder
 avec le sommet de la susdite tour d'escalier. Je n'ai trouvé
 aucun document sur l'ancienne destination de cette mai-
 son ; cependant la description incomplète d'une vente de
 propriété nationale, en 1791, me ferait supposer qu'elle
 avait été habitée par les bénéficiers de Saint-Paul. (?)
    Le bâtiment voisin, qui a déjà disparu, laisse aperce-
voir le rocher vertical, contre lequel sont adossées toutes
les maisons de cette rue. Au-dessus de ce rocher, il
existe une multitude de petits jardins dépendant des ha-
bitations inférieures. Au reste, on peut se rendre compte
de l'état des choses en pénétrant sur la terrasse qui do~
mine ce quartier, et à laquelle le n° 18 de la montée des
Garmes-Déchaussés donne entrée. La vue de tous ces
petits jardins est une vraie curiosité.
   En poursuivant ma promenade, j'arrive à la maison
 qui forme l'angle de la rue Saint-Paul et de la place
 Gerson. En 1791 elle servait de logement au chanoine
 Perrichon, chamarier et licencié de Sorbonne. Cette
charge de chamarier constituait la première dignité de
l'église de Saint-Paul. La petite maison latérale sur la
place, et qui porte aujourd'hui le n° 1 , était assignée â
la demeure du curé, et l'on remarque encore dans la cour
un disque ornementé qui recouvrait l'orifice d'un puits
A la suite est une construction moderne élevée su Tern