Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
          Y




          UNE PROMENADE DANS LE QUARTIER SAINT-PAUL.                       41

jardin joignant par derrière l'entrée du cloître de Saint-
Paul, et se trouvait située dans une rue dite du Griffon
(Bréghot du Lut, manuscrit). Il ne me serait pas possible
de préciser la situation de cette maison et celle de la rue.
Dans tous les cas, elles devaient être placées autour de
la cour qui borde encore aujourd'hui le mur latéral de
l'église, et à laquelle, dans la pièce ci-dessus , on donne
la qualification de cloître. Cependant, après avoir bien
examiné les lieux, j'avoue qu'il est difficile d'y trouver
l'emplacement possible d'une maison et d'un jardin. Ce
bâtiment de l'Epine n'était pas situé dans la rue de ce
nom ; mais cette dénomination indique peut-être quel-
ques relations administratives avec le mas de ï'Epine,
dont on retrouve un souvenir nominal dans une partie du
territoire actuel de la commune de Collonges.
   Cette rue de l'Epine portait aussi le nom de rue des
Grosses-Têtes, et c'est ainsi qu'elle est désignée, en 1791,
dans les actes de vente des biens nationaux. Cependant
je lis le nom de l'Epine sur le plan de Séraucourt, de 1740,
dans l'almanach. de 1750, sur les plans de 1784, 1816 et
 1840, dans le Guide de l'étranger de 1826, par Cochard,
dans celui de 1847, par Combe et Charavay, et enfin
dans le Dictionnaire des rues de Lyon de 1849. Ce nom

« de faire barrer l'égout qui se dégorgeait dans le Rhône, en face de
« l'Hôtel-Dieu, et par lequel on pouvait s'introduire en bateau dans la
u ville. »
   Il paraîtrait que la profession d'ingénieur ou d'architecte se perpétua
dans la famille Grand. En effet, je retrouve ce nom dans la liste des voycrs
de la ville, depuis Simon Maupin, 1637, publiée par M. Tony Desjardins,
à lafinde son histoire de l'Hôtcl-de-Ville : «François Grand, 1767,voyer
« de la ville, conseiller du roi, intendant des fortifications au déparlement
« de Lyon. — Jean-François Grand, voyer architecte, fils du précédent,
« nommé en concurrence et survivance de son père depuis 1779, dispa-
« raît du cadre des officiers municipaux à partir de 1791. »