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                    POESIE


   A LA REVUE DU LYONNAIS POUR 1872,

     L'an passé, chère Lyonnaise !
     Malgré les jours tout grelottants,
    Vers vous, je prenais une chaise,
     Bien que déjà vieille en ce temps,
    Et chétive, ne vous déplaise....
    Depuis lors, Messieurs les Autans
    Sur moi se sont joués à l'aise,
    Et leur jeu ne fut point charmant.
    « — Mais, dites-vous, ma Lyonnaise,
    « S'agit-il de cela, vraiment...?»
    —Point! point !—c'est de tout autre chose.
    J'arrive pour vous dire ehcor :
    « Bonne année ! et pour toute cause !
    « Grands poètes à lyre d'or ;
    « Grands prosateurs à fine plume !
    « Romanciers chastes et riants !
    « Critiques pour plus d'un volume !
    « Puis, abonnés luxuriants !

    « Avec tout cela, longue vie !
    « Longue vie au cher Directeur !
    « Qu'il soit longtemps, —à notre envie !—
    « Poète aimé, fin prosateur !
    « Que, chaque mois, il nous convie,
    « Pour charmer lectrice et lecteur ! ! »

                   Aux   ABONNÉS.

Mesdames et Messieurs, je vcas salue aussi !
   Et je vous dis : « Heureuse année ! »
Que pour vous, elle n'ait nul chagrin, nul souci !
    De biens qu'elle soit couronnée !

Que le jeune Printemps vous apporte ses fleurs !
   Et l'Eté sa moisson dorée !