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464 NÉCROLOGrE. nom distingué. Sa perte sera vivement sentie dans le monde savant. M. Berthin aimait son pays ; il était bienveillant et ser- viable; l'aménité de son caractère lui avait fait de nom- breux amis. L'empressement de la population entière à assister à ses funérailles est une preuve de la généralité des regrets que sa perte inspire. Il laisse deux fils sur lesquels compte le pays et qui hé- riteront de la sympathie qu'on avait vouée à leur père. Joseph TIMON. (Moniteur viennois.) Nous qui avons une profonde reconnaissance pour ceux qui furent les amis de la Revue, nous rappellerons, avec un vif regret, que M Berthin fut jadis un collaborateur actif de notre publication, et nos anciens lecteurs ont peut-être souvenir, outre ses travaux d'archéologie ou de critique, de la charmante nouvelle intitulée : La Fontaine de Saint- Maîeul, à Ternay. De ses nombreux manuscrits inédits, beaucoup ont trait à Lyon, et nous espérons que nos lec- teurs pourront profiter des études sérieuses qu'il avait faites sur les monuments et l'histoire de notre cité. A. V.