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avides de conquête et fidèles è leur mission de convertir le
monde, s'élancent de l'Espagne, franchissent la Septimanie,
remontent le Rhône, plantent l'étendard musulman sur les

point l'affection publique       Les grands de Marseille, aussi mécontents
de sa domination, favorisèrent la quatrième irruption des Sarrasins en
France. Ces mahometans, redoutables par une force de cavalerie dont ils
ont fourni le modèle à nos armées, se répandirent dans la haute et basse
Bourgogne; prirent Arles, Avignon, Lyon, Mâcon ; ruinèrent la ville de
Mauripnne, pillèrent Saint-Claude.... et brûlèrent la ville basse de
Besançon. Ils ont laissé de leurs ravages, dans cette province, de longs
et douloureux souvenirs. »—Lefebure, Résumé de l'histoire de la Franche-
Comté, p . 96.
    « Les chefs des Bourguignons se flattèrent de recouvrer leur indépen-
dance en favorisant l'invasion des Sarrasins... La ville de Sens leur
résista... Charles Martel... revint en 737,.. châtia les Bourguignons re-
belles, reprit la ville de Lyon et presque toutes les contrées que les
Sarrasins avaient occupées.. Il fit beaucoup de mal à ces malheureuses
provinces. » — Lateyssonnièrc, Rech. hist., t. I, p. 181. — « L'invasion
des Sarrasins procura à Charles Martel l'honneur de sauver la chrétienté
et le prétexte de soumettre la Bourgogne et la ville de Lyon qui semblaient
s'être séparées du royaume des Francs pour vivre dans une espèce d'in-
dépendance. » — Debombourg, Atlas historique.
    « Charles Martel vint a Lyon, cité suspecte dont il confia la garde à
ses fidèles, craignant, avec raison, que les seigneurs de la contrée ne se
liguassent avec quelque ennemi, au préjudice de la couronne de France;
et plus tard, la guerre contre les Frisons étant terminée, il revint encore
sur cette ville qui, dans l'intervalle, s'était soulevée contre lui, et qu'il
 mit sous le joug pour la seconde fois Le redoutable Martel reprit aussi
 Avignon, Marseille, Narbonne, ne jugeant pas à propos de pourchasser
 les barbares qui s'étaient retranchés dans les montagnes allobrogiques et
 ségusiennes. Pépin, assez occupé du soin de contenir son frère Grippon
 et de se faire des appuis sur le trône, n'essaya point non plus d'inquiéter
 nos Africains et nos Arabes dans les postes où ils s'étaient fortifiés. » —
Manuscrit du docteur Lapicrre.
     « Après la mort de Eudes, arrivée l'an 735, les gouverneurs de Pro-
 vence et de Bourgogne qui supportaient avec peine le joug des ducs des
  Français, firent un traite avec les Maures et leur livrèrent plusieurs villes