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HISTOIRE. 305 de-Cray el de Vivons, sous la condition que le district de Marcigny donnerait au département Lyonnais les pa- roisses de Sainf-Forgeux, Saint-Germain-Lespinasse, Azolette, et les parties du village de Biïonnais qui appar- tiennent à la Bourgogne. » En conséquence, il fut nommé des commissaires qui s'abouchèrent le lendemain avec ceux du département de Maçon et tombèrent d'accord de ce que dessus. Pour le surplus, il fut arrêté que les anciennes limites des provinces respectives seraient conservées en leur entier, avec la clause ordinaire que le clocher emporte- rait toujours la paroisse quelque part qu'il fût. On verra toutefois qu'il y eut plus tard quelque difficulté au sujet de Vivans, que revendiquaient les deux départements., Enfin, par autres délibérations, la partie du Franc- Lyonnais qui comprenait les villages de Riotier, de Saint- Bernard et de Saint-Didier, entièrement enclavée dans la principauté de Dombes, fut cédée à cette province sans compensation. D'un autre côté, les villages de Ge- nay, de Civrieux et de Saint Jean-de-Thurigneux, fai- sant partie de la seconde portion du Franc-Lyonnais, fu- rent cédés à la Bresse en échange de la paroisse de Ca- luire et d'une partie du faubourg de la Croix - Rousse, qui joignaient les murs de la ville de Lyon. 11 restait encore quelques difficultés : l'Assemblée na- tionale les leva par des décrets successifs. Nous avon vus déjà ce qu'elle avait décidé à l'égard d'Àrcousat; dès le 25 janvier elle avait accordé la même latitude à Bourg- Argental et à son territoire, réclamés par le district d'Annonay (1). (1) Le département de l'Ardèehe. d'après la loi du 4 mars. 1790. se 20