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                         HISTOIRE.                     303

    Nous venons de voir, que la nouvelle circonscription
 se composait des trois provinces de la généralité de Lyon.
 Toutefois il convient de dire qu'on tâcha d'arrondir son
 territoire au moyen de quelques échanges avec les pays
 voisins, échanges consentis par des commissaires nom-
 més ad hoc, et presque toujours au détriment du Lyon-
 nais.
    Ainsi, dès le 16 décembre 1789, les commissaires du
 Lyonnais, de la Bresse et de la Dombes, réunis au bu-
 reau du comité de constitution, réglèrent les limites de
 leurs provinces respectives de la manière suivante :
    « Il sera tiré une première ligne qui placera Neuville
 du côté de Lyon. Tout ce qui sera au Nord de cette ligne
 fera partie de la Dombes, et tout ce qui sera au Midi
d'icelle, Neuville compris, restera à la province du Lyon-
 nais. Cette ligne commencera à la Saône, du côté d'Oc-
 cident, et finira, du côté d'Orient, à la ligne séparative
du Lyonnais et de la Bresse.
    « II sera établi une seconde ligne qui commencera à
la Saône et se terminera au Rhône, placera Caluire du
côté du Lyonnais. Toutes les paroisses qui seront au Midi
de' cette ligne appartiendront au Lyonnais, et toutes
celles qui seront au Nord, Rillieu compris, feront partie
de la Bresse.
    « La première'ligne ci-dessus divisera le Lyonnais de
la Dombes, et la seconde sera la séparation de la Bresse
et du Lyonnais. »
   La rédaction de cette pièce, dont Brillât-Savarin pa-
raît avoir été l'auteur, en sa qualité de commissaire de la
Bresse, ne brille pas par sa lucidité; mais les nomencla-
tures qu'on trouvera plus loin seront plus explicites.