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                            ARCHÉOLOGIE.                       241

  pour les trois provinces de la Gaule. Celles du mois de mai
  étaient purement commerciales, M. Sauzet présente quel-
  ques observations sur ce sujet ; il partage l'opinion de M. Mar-
  lin-Daussigny, tout en croyant qu'il serait bon de l'appuyer
  de quelques nouvelles preuves.
     Le Comité reçoit l'hommage d'un ouvrage de M. de Va-
  ious, intitulé : Les anciens hôtels ou maisons' communes de
  Lyon, notices rédigées sur des documents originaux.

                     Séance du 6 mars 1863.

      M. Martin-Daussigny annonce que l'inscription bilingue
   trouvée à Genay a été acquise par la ville de Lyon et placée
  au Musée épigraphique.
      M. Guigue communique la lecture qu'en ont faite MM. Qui-
~ cherat et Léon Rénier.
      M. Alimer a rédigé sur ce sujet quelques observations dont
  M. Guigue donne, lecture, et au sujet desquelles s'engage
  une vive discussion.
      M. de la Saussaye lit une dissertation sur le lieu de la réu-
  nion annuelle que tenaient les Druides. Il examine la manière
  dont les territoires des peuples gaulois étaient limités. Les
  frontières étaient sacrées; c'était là qu'on tenait les assem-
  blées religieuses, politiques ou judiciaires.
      M. de la Saussaye a suivi dans la Sologne les frontières des
  Carnutes et des Bituriges, du pays Chartrain et du Berry, sur
  une vaste étendue de terrains communaux. On y retrouve e n -
  core une grande quantité de tombelles agglomérées sur cer-
  tains lieux, des traditions locales de loute espèce sur des feux,
  des apparitions, des êtres féeriques se manifestant la nuit,
  toutes traditions qui appartiennent évidemment au culte
  druidique.
    Les tombelles n'élaient pas seulement des monuments fu-
  néraires et religieux, elles étaient encore destinées à servir
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