Revue du Lyonnais » série 2 - n°29 ( 1864 ) » pp.189

                         CHRONIQUE LOCALE.                          189
   La forme de ces anneaux, moins ronds et moins légers que les nôtres
est oblongue et mieux adaptée au doigt. Ils sont en la possession d'un
amateur distingué de Pont-de-Vaux, M. Benoît, dont le cabinet est
riche en médailles et en débris précieux recueillis sur les deux rives
de la Saône. »
                            (Cowrier de l'Ain, m juillet).

   — Une Commission composée de S. Exe. le comte Walewski, mem-
bre du Conseil privé, président; M. Ingres, sénateur, membre de
l'Institut, vice-président; M. Gasteaux, membre de l'Institut, vice-
président; MM. l'abbé Lecomte, curé de l'église Saint-Germain-des-
Prés ; le baron James de Rothschild ; Ambroise Thomas, membre de
l'Institut; Beulé, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts;
Victor Balard, membre de l'Institut ; le vicomte Henri Delaborde, con-
servateur à la Bibliothèque impériale; Oudiné, statuaire, graveur en
médailles ; Timbal, peintre d'histoire ; Emile Galichon, directeur de la
Gazette des Beaux-Arts ; Louis Lamothe, peintre d'histoire, s'est cons-
tituée dans le but d'ériger un monument par souscription à la mémoire
d'Hippolyte Flandrin, le grand artiste, auteur des peintures murales
des églises Saint-Germain-des-Prés et Saint-Vincent de Paul, à Paris ;
d'Ainay, à Lyon; Saint-Paul, à Nîmes, et de tant,d'autres beaux ou-
vrages.
  Il est question de placer ce monument dans l'église de Saint-Ger-
main-des-Prés.
  La souscription est ouverte : au secrétariat de l'Institut de France ;
chez M. le baron de Rothschild, rue Laffite, 19; au bureau de la
Gazette des Beaux-Arts, rue Vivienne, 55.
   — Dans la séance tenue le 7 juillet par la Société d'histoire et
d'archéologie de Chalon-sur-Saône, M. Guillemin a lu une note de
M. Richard, sur un monument celtique qui se voit à Cormoranche
(Ain), appelé Pierre du Ciel ou Pierre Thorion. Dressé autrefois, et à
présent couché, il peut avoir 2 mètres de hauteur et peser 3,000 kilo-
grammes. On a trouvé, en creusant àl'entour, des ossements d'oiseaux
provenant sans doute de sacrifices. En se fondant sur ces indications
philologiques, M. Ricard suppose que cette pierre a servi d'autel aux
habitants celtiques des bords de la Saône, pour le culte d'Apollon.
  — M. Barjot, curé de Saint-Nizier, est décédé le 6 de ce mois. Il
occupait cette cure depuis à peu près trois années. Il avait été décoré
de la Légion d'honneur pour le dévouement dont il avait fait preuve