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80 SAINT FRANÇOIS DE PAULE. n'y ferez faulte, car ledit Michaille s'en veult aller en court (à la Cour) et ne demeure pour autre chose. « A. DUPONT (1). » Enfin, je trouve, à la date du 19 décembre de la même année, dans une des pièces justificatives de la comptabilité de Guillaume Deblet, qui avait succédé à Alardin Vannier en qualité de trésorier et receveirr gé- nérale de la ville, une dernière mention de la dépense faite pour la litière de Saint-François de Paule. (1) A la suite de tous ces payements, effectués par la main d'Alardin Varinier, on expédie à ce dernier le mandement certificalif suivant, qui nous fournit deux ou trois détails neufs : « Nous Jehan Rosselet (Roussclet), Jehan Lemaistre, Estienne Laurcn- cin, Robinet Dupré, etc., citoyens et conseillers de la ville de Lion, à tous ceulx qui ces présentes verront scavoir faisons et certifions que ho- norable homme Alardin Varinier, trésorier et receveur, etc., par nostre commandement et voulenté, a baillé, délivré et païé à plusieurs personnes es fueilletz de papier cy actachez nommées, les parcelles et sommes par- ticulières es dits fueillelz déclairées, montans en somme grosse 136 livres 5 soiz 5 deniers tournois, pour les estouffes (fournitures) d'ung chériot branlant que le Roy, nostre Sire, nous manda, par ses lectres missives, aussi actachées à ces présentes (elles occupent encore cette place et y rcs- teronl), faire faire, tel que par Rigaud Doreille, son maistre d'ostel, pour ce envoyé dans ceste dicte ville, seroit devisé et ordonné, affin de mener le bon saint homme que le dit Seigneur faisuit venir de Naples par devers luy pour le bien de luy et de son Royaume, en ce compryns h voylure (le transport) dudit bon saint homme ou (au, dans le) dit chériot, et de trois ou quatre baies (est-il besoin d'expliquer ce mot, resté lyonnais par excel- lence ?) de ses bagues (bagages), d'icy à Roanne en Roannoys. Si, voulons et ordonnons, etc. — Donne à Lion, en l'ostcl commun de la dicte ville, le 6» jour de juillet 1483. « Ainsi passé et commandé par mes dits seigneurs consulz. « A. DUPONT. »