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CORRESPONDANCE. A Monsieur le Directeur de la Revue du Lyonnais. MONSIEUR, Je répugne à prolonger davantage un débat dont l'objet intéresse peu la majorité des lecteurs. Je répondrai donc succinctement à M. Smith que le premier point de la question reste ce qu'il était; que sur la question de l'im- pôt, nous nous entendons parfaitement lui en fait, moi en droit. Je n'ai jamais eu la prétention d'affranchir les Ségusiaves de toute espèce de contribution, mais seulement de l'impôt qui exigeait la présence d'un agent du fisc ; c'est ce que prouvent les textes de Tite-Live et de Tacite. Quant aux autres diffi- cultés soulevées par M. Smith, la lecture attentive de mon travail y répondra. Je me contente de signaler comme erronée la leçon numinibus Augustis que donne M. Smith à propos de l'inscription au Dieu Sylvain ; parce que ni la raison historique ni les monuments ne l'autorisent. Si on admettait le plu- riel numinibus, il faudrait le faire suivre du mot Augustorum. J'ai l'honneur de vous saluer, J. ROUX. Grenoble, 2 3 décembre.