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HISTOIRE DES JOURNAUX DE LYON. 323 X.E FLAMBEAU D U P E B M I , rédigé par Laussel. Lyon, 1790. Nous ne connaissons ni le format ni la périodicité de ce jour- nal. Nous n'avons vu aucun exemplaire de cette feuille. C'est Laussel qui nous en a révélé l'existence dans sa brochure : L'honnête criminel. Paris, S. D. (1793) in-4°, 8 pages. La Révolution ne put pénétrer à Lyon en 1789. Aux premiers succès des Peux patriotiques sur l'horizon, il se forma un corps de volontaires, dits mus- cadins, chasseurs de Crémieux, qui se portoit dans les campagnes pour en égor- ger les habitants et les contenir sous le joug féodal, l'ecrivois ; je formai un petit club, et c'est ainsi que, par mon zèle, mes travaux, et à travers mille périls, je préparai la prise de l'Arsenal, la défaite des Muscadins et l'ex- pulsion du vieux régime. Cet événement arriva le 7 février 1790. Pour former l'esprit public, je mis sur pied des crieurs, et je rédigeai un journal intitulé : Le Flambeau du Peuple. Je faisois distribuer d'autres petits pamphlets patriotiques. Je conçus le projet des sociétés populaires : j'en fis les premiers frais, tels que ceux du local, de la lumière, des journaux, etc. ; je supportois seul le coût de ces dépenses... J'ai consumé mon temps, le fruit de mes économies et la moitié de mon mobilier. Nous n'avons pu nous empêcher de souligner cette expres- sion si bien trouvée des feux patriotiques et la phrase qui rap- pelle qu'en effet les Lyonnais se joignirent aux Dauphinois pour s'opposer aux ravages des incendiaires. Nos citations disent as- sez quel pouvait être l'esprit du journal de Laussel. Nous pen- sons qu'il n'a pas vécu longtemps. 1 E C O U R I E R D E P A R I S E T D E X.OSTDRES. S. N. de rédacteur, S. N. de lieu ni d'imprimeur, 1790, in-4, 8 pages. Nous ne connaissons qu'un seul numéro de ce journal, le 38e? paginé 205-212, du mercredi 21 juillet 1790; au bas de la page 211 on lit: Le prix de l'abonnement pour Lyon est de 24 livres pour l'année... et pour les différentes villes du royaume, de 3o livres. On lit au bas de la page 212 : On souscrit à Lyon chez M me Mercier, hôtel de Saint-Louis, rue de l'Arse-