page suivante »
« FLEUSTIER » 4O9 Peut-être, est-ce de lui, que Marot s'est souvenu dans ces vers : Lequel, à peine, ay eu pour un chevreau Du bon pasteur Michaud que tu cognoys Son fils Claude n'apparaît sur nos archives qu'à partir de 1515 (1) comme « fleustier », c'est-à -dire qu'à cette époque il était sorti de l'adolescence et exerçait la profession : sa naissance remonte donc aux dernières années du xve siècle. Jusqu'à la mort de son père on trouve toujours leurs noms accolés ensemble, et même, une seule fois en 1523, avec ; un Pierre Raffin (2), un frère sans doute, qui dut s'essayer dans le métier, mais sans l'exercer longtemps. Claude Rafi mourut le 8 avril 1553 et fut inhumé dans l'église Saint-Paul (3), paroisse où il résida presque toute sa vie : son père y avait transporté sa maison venant du « çosté de vers le Rosne », vers 1506 (4). En 1529, Claude figure sur un rôle de cotisations comme habitant rue de l'Angelle, en la maison Scève (5). De son mariage avec Marguerite Polyne, Rafi n'eut pas de descendants mâles, mais seulement deux filles : l'une, Marguerite, mariée successivement à Pierre Bourdin et à Claude Piedgay, notaire, à qui elle apporta en dot 1,423 livres 10 sols ( 6 ) ; l'autre, Jane, mariée à Octavien (1) Archives de Lyon, C. C. 30. Registre 1515. Nommées. (2) Ibidem, C.C., 259. Registre 1523. Taxes au nom de la commune. (3) Archives du Rhône. Fonds ecclésiastique, série G, comptes de Saint-Paul, rendus par Regnault cantor, « avril i<;53> vins ejusdem obiit Claudius Raffin factor instruinentorum ». (4) Page 3, note 2. (5) Archives de Lyon, C. C , 137. Nommées. (6) Archives du Rhône. B. Insinuations, 27 janvier 1563.