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                     EN FRANC-LYONNAIS       .              1341

religieuses de Blyes ou séparées, elles s'étaient établies défi-
nitivement dans cette ville.
   Le premier en date'de ces historiens estSamuel Guichenon.
Dans sa Bibliolhéca Sebusiana, ayant reproduit une pièce
que nous donnerons plus loin à l'article de la première
prieure, cet écrivain ajoute en note, au bas de cette, pièce :
Monastère transféré à Lyon.
   Le Père Ménestrier, qui s'est acquis tant 'de titres à la
reconnaissance des Lyonnais par ses nombreux travaux
relatifs à leur histoire, dans son Eloge historique de la ville de
Lyon, dit en parlant des religieuses de la Bruyère. < Ces  t
« dernières venues s'étaient unies a celles de Blyes dont
« elles se sont séparées depuis, et après avoir logé quelque
 « temps vis-à-vis la maison des Chazeaux, au lieu dit
 « Belair, elles se sont établies sur le quai de Saône dans la
 « maison bâtie et ornée par Carendal. » Dans son Histoire
ecclésiastique de Lyon, de la Mure, chanoine de Montbrison
s'exprime ainsi : « Alphonse-Louis Dupiessis de Richelieu.,
 « archevêque de Lyon, retira dans cette ville les religieuses
 « d'un prieuré de Bresse appelé de Blyes auxquelles celles
 « d'un autre prieuré champêtre appelé la Bruyère s'étaient
 « jointes. Elles se sont séparées depuis, de sorte qu'il y a
 « un prieuré pour celles de Blyes et un autre pour celles
 « de la Bruyère. »
    Terminons par les témoignages de Brossette, écrivain
 Lyonnais qui a composé un Eloge historique de la ville de
 Lyon. Il copie mot à mot le texte du Père Ménestrier en
 ajoutant que les religieuses ont fait construire un bâtiment
 fort spacieux, flanqué de deux gros pavillons. Ilest inutile
 de nommer tous les écrivains qui, jusqu'à nos jours, ont, à
 la suite des auteurs que nous venons de nommer, réproduit
 fidèlement leur opinion. On peut s'étonner cependant que