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LA COMPLAINTE 273 alors étudiant en droit à Aix, — de préluder à ses destinées futures : Ecoutez l'histoire horrible De Fieschi, féroce coeur, V Corse, qui n'eut point d'horreur De devenir régicide. Et plus cruel qu'un boa Voulut tuer son roa. Puis il partit pour la guerre, Tirant à la conscription Et servit Napoléon Qu'est un fameux militaire Qu'on peut dire que son nom N'est pas celui d'un capon. Tous deux de l'île de Corse Etaient des productions Mais il s'en faut que ces garçons Fussent de la même force, L'un fut un jeune homme charmant (Napoléon !) L'autre un mauvais garnement. Je n'ai jamais entendu dire que cette réjouissante épopée ait figuré dans le bagage académique de l'auteur. Sous le second empire, l'affaire Maubreuil d'Orvault eût à Paris un grand retentissement dans le monde de l'ensei- gnement. Le comte de Maubreuil d'Orvault, gentilhomme de vieille souche, avait épousé une écuyère de l'Hippo- drome connue sous le nom de « La Bruyère » et dotée d'un fils qui fut présenté à Sainte-Barbe. Un groupe de potaches, — cet âge est sans pitié ! — organisa contre le nouveau venu un formidable chahut (le N° 4. - Octobre 1897. l8