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l68 LE BIBLIOGRAPHIE Claude du Verdier, cinq ou six ans à peine après la mort de son père, aux prises avec des embarras d'argent, ses beaux meubles saisis, traînés sur la place publique et vendus aux enchères, on se demande si ces graves difficultés ne remontaient pas à Antoine du Verdier. Il fit, le 14 septembre 15 97, un second testament ou un codicille par lequel il instituait de nouveau Claude du Verdier son héritier universel (1). Le 6 septembre 1597, il maria sa fille Françoise à Etienne Papon, conseiller au bailliage de Forez (2) ; ce sont les derniers actes privés que nous connaissons de lui (3). Antoine du Verdierétaitarrivé surla fin de sa vie, enraison peut-être des services qu'il avait rendus pendant la Ligue à la cause monarchique, à se faire nommer gentilhomme de la chambre ; nous avons encore un certificat qui lui fut délivré à Paris, le 18 févrien6oo, par Nicolas d'Angennes, seigneur de Rambouillet, capitaine de centgentilshommesde la maison du roi, attestant qu'Antoine du Verdier, écuyer, sieur de Vauprivas, est gentilhomme ordinaire de la cham- bre de Sa Majesté, et qu'il est actuellement en service (4). Du Verdier mourut cette année là même. Il venait d'accom- pagner Henri IV de Paris à Lyon. De Lyon, a}Mnt obtenu un congé ou achevé son service auprès du roi, il partit pour le Forez; mais il mourut presque subitement au village de (1) Nous ne connaissons pas la teneur de cet acte, qui avait été pro- duit en minute par devant l'intendant Du Gué en 1668 (voy. plus haut). (2) Claude Henrys, Œuvres, t. III, p. 808. (3) Le 1 " juillet 1593, on trouve une reconnaissance faite par du Verdier, en son nom et en celui de sa femme, Philippe Pourrat, pour 60 sols tourn. de rente {Hist, de Saint-Bonnet-k-Chdleau, t. II, p. 141). (4) Cabinet histor., 7 e année, Documents, p. 150.