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 $2           SOUVENIRS LYONNAIS ET DOMINICAINS

 des Dominicains de Lyon, ou en son absence au Père Renaud
procureur-syndic, à Lyon, où il marque, qu'il a reçu les
 10 pistoles qu'on luy a envoyées, et que le tableau est fini,
 mais que les religieux du convent de Saint-Germain ne
veulent pas qu'on le fasse partir pour Lyon que le reste de
l'argent soit payé. C'est pourquoy il prie led. Père Renaud
d'envoyer la somme toute entière. A l'égard du réfectoire,
où il doit être placé, le grand jour ne pourra luy nuire, vu
qu'il est bien fini ; pour le grand blanc, si c'est la couleur
de la pierre, il faut la laisser, si c'est un blanc artificiel
ç'auroit été bien fait de l'adoucir un peu par un gris de
perle. Signé : Frère André, r. d.
   N° CCCCLX1V. — Quittance de main privée passée
à Paris le 16e juillet 1731 par led. Frère André de la somme
de 450 livres pour entier payement du tableau, qu'il a fait
pour le convent des Dominicains de Lyon, laquelle somme
il a reçue du Père Guillimin, prieur dud. convent (1).
Signé : Frère André, religieux dominicain.

   (1) Le R. P. Etienne Guillimin était fils de J.-B. Guillimin, libraire
lyonnais, et d'Antoinette Baritel. Le 18 oct. 1696, il entraiten sixième
chez les Pères Jésuites. Revêtu de l'habit de saint Dominique le
14 mars 1706, puis novice à Besançon, il prononce ses vceux à Lyon
le 10 avril 1707. Nous le retrouvons à Paris étudiant de philosophie
en mai 1707, à Lyon en 1709, à Paris en mai 1710, prêtre en 1711,
à Lyon 1715-1716, à Paris juillet 1717-1720 jusqu'au doctorat.
Après son priorat de Moulins, 1722-août 1725 , il revient à
Paris, 1726-1730, et la même année va résider au couvent du
Mans. De ij]i à 1734 le P. Guillimin exerce la charge de Prieur de
Lyon, puis s'absente presque continuellement jusqu'à fév. 1739. Le
6 avril 1740 il prend possession du Priorat de Paterno, marquisat de'
Maubec, près Bourgoin (Dauphiné), prêche le carême à Chambéry,
3745, au faubourg Saint-Germain, 1748, à Môutiers-Tarentaîse, 1750,
ait de là un voyage à Rome, et meurt à Lyon, le 27 février 1756,
d'une attaque d'apoplexie. — Ramette, IV, 274.