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ANTOINE DU VERDIER 27 produit des deux écoles de peinture parallèles en France à la fin du xvie siècle et ici juxtaposées, l'école italienne de Fontainebleau et l'école française des Clouet. » Cette belle page est approximativement datée; en effet, au coin gauche, devant un motif d'architecture, on voit agenouillé Antoine du Verdier et sa femme ( i ) , sous le blason des Verdier; à droite, son fils Claude avec sa toute jeune épouse Bonne du Rocher, sous le même écu, mais cette fois parti des armes de la famille du Rocher. L'œuvre est donc probable- ment des dernières années du xvie siècle, et on ne s'écarte- rait guère de la vraisemblance en lui donnant la date de 1595 (2). Nous devions faire connaître cette résidence, où Antoine est venu si souvent jouer au seigneur féodal et respirer le bon air de ses montagnes foréziennes. Nous l'avons laissé élu en élection du pays de Forez ; du magistrat, on ne sait rien, et, d'ailleurs, il n'importerait guère de le voir dans l'exercice de ses fonctions. Mais (1) Probablement Philippe Pourrat, sa seconde femme. (2) La fresque de Valprivas a été relevée et reconstituée en grandeur naturelle par M. Léon Giron : j'ai vu de cette reconstitution une photo- graphie au-dessous de laquelle on lit : « Fresque de la chapelle du château de Valprivas. Léon Gironpinxit. Georges phot. » M. Ypermann a fait récemment une copie réduite de la même fresque. — Voy., sur le château de Valprivas et particulièrement sur la fresque, deux articles de M. Aimé Giron, un dans le Figaro du 12 septembre 1880, un autre, beaucoup plus détaillé, dans V^Art, 1882, t. i " , p. 101, ce dernier accompagné dans le texte d'une vue de la tour d'escalier, et hors texte d'une gravure de la fresque, d'après un dessin de M. Kroutzberger. Voir aussi d'Assier, Excursion à Valprivas, dans le Journal de Montbrison du 19 décembre 1846 (tirage à part) ; Theillière, op. cit., p. 48-50, 198-204; Rimaud, Excursions foréziennes, page 164 et suiv. On trouvera une représentation du puits dans le Fore% pittor, p. xx'n.