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ANTOINE 'DU VEKDlliK I) part il n'a parlé de ses campagnes, qui sans doute se rédui- sirent, ou peu s'en faut, à des parades et à un service d'honneur auprès du sénéchal. Cependant il dut faire au moins quelques marches militaires, car l'avis au lecteur des Omonimes est fièrement daté « du camp », 10 février 1569, et, le 25 juin de la même année, les médecins François Gambaldo et Jacques Champier certifièrent par écrit à Montbrison, dans la maison qu'y possédait Antoine du Verdier, que celui-ci arrivait du camp, malade, atteint d'une fièvre ardente et continue, « avec grandes douleurs en toute sa personne » (1). Le congé qu'il obtint ne fut pas définitif, puisqu'il prend encore dans les Omonimes, imprimés en 1572, la qualité d'homme d'armes de la compagnie de Monsieur le Sénéchal de Lyon. On vient de voir cependant que la préface au lecteur est datée de 1569 ; le livre était donc alors achevé, et il est possible que l'imprimeur ait laissé à du Verdier une qualité qu'il avait encore en 1569, mais que peut-être il n'avait déjà plus en 1572. Sauf du reste quelques périodes à 'aciiviié, le service laissait à du Verdier presque tous ses loisirs, et jamais il n'aproduit davantage. Il est difficile de donner une date à la plupart de ses oeuvres demeurées manuscrites ; mais nous savons que cinq au moins de ses ouvrages im- primés ont été mis sous la presse ou composés de 1567 à 1570( 2 )- Le premier est la Prosopograpbie ou Description des person- (1) Cab. hist., 7e année, Documents, p. 146. (2) Nous donnerons à la fin de cette notice la bibliographie des œuvres imprimées et manuscrites de du Verdier.