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HISTOIRE DE SAINT-TRIVIËR-EN-DOMBES. 217 seigle et une anée de froment delà dîme de Bouligneux pour les donner à cette chapelle. En 1431, il y eut une transaction passée entre noble et puissant homme Guillaume de la Chassagne, dit Coignon, seigneur de la Molière, mari et maître des droits de noble et paissante dame Catherine, fille de noble Jean Jarolles, et Antoine, seigneur de Saint-Trivier, sur un procès relatif à la terre de Graveins ; M. de Saint-Trivier céda à M. de la Molière, pour sa femme, la maison, terre et seigneurie de Graveins, avec ses hommes tenanciers, censitaires, cor- véables, taillables et tous ses revenus, cens, servis, tailles, reconnaissances, corvées, noblesse, prérogatives, droits, avec tous les domaines et toute justice haute, moyenne et basse, avec le pur et mixte empire, sauf les appelatioDS que M. de Saint-Trivier se retint, qui se relèveraient par devant ses officiers lorsqu'on appellerait des sentences du seigneur de Graveins. Le seigneur de Saint-Trivier retint encore le fief et hommage-lige sur Graveins et le seigneur de laMolière fit sur le champ cet hommage pour sa femme, en mettant ses mains en celles de M. de Saint-Trivier et en lui donnant le baiser de paix ; il promit de faire approuver à sa femme cet hommage avant tous les autres seigneurs, comme les anciens seigneurs de Graveins l'avaient fait, et le seigneur de Saint : Trivier promit, en même temps, par son serment, de défendre M. de Graveins, comme un seigneur est obligé de défendre son vassal. Le seigneur de Saint- Trivier retint encore que toutes les amodiations et les aver- tissements qui avaient été faits seraientmaintenus, soit que ce fût lui, ses prédécesseurs ou ses officiers qui en avaient le pouvoir, en jouissant néanmoins par le seigneur de Gra- veins, du prix des amodiations et des cens et servis réser- vés. M. de Saint-Trivier se retint encore quelques hom- mes et tenanciers de Graveins et leur postérité, pour être à l'avenir hommes de Saint-Trivier, avec les cens et servis qu'ils devaient, avec toute justice sur eux et sur leurs fonds. Ces hommes étaient François Beroy, Jean Grameley.