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04                  LES BEAUX-ARTS A LYON.
« classe de sculpture ; Grog-nard, pour la classe de prin-
c
e cipes ; Baraban, pour la classe de peinture pour la
« fleur (1) ; Leclerc, professeur dessinateur, pour ensei-
« gner l'art de traduire les esquisses et de les convertir
« en patrons ; Gay, pour la classe d'architecture, d'orne-
« ment et de perspective.
  « Art. 2. — Notre ministre de l'intérieur fixera le trai-
« tement des professeurs et les autres frais de l'Ecole. Il
« arrêtera aussi le règlement qui lui paraîtra le plus
« propre à assurer la prospérité de cet établissement.
   « Art. 3. — La ville de Lyon est autorisée à prendre
« chaque année, sur ses revenus, une somme de 19,200
« francs pour être employée comme supplément aux dé-
« penses de l'Ecole. Elle portera, en conséquence, cette
« somme tous les ans sur le budget de ses dépenses. »
   Ainsi, la Société des amis du commerce et des arts n'est
plus ; elle a été remplacée par la Société des amis des arts
et par la Société d'architecture, institutions dont nous
aurons à apprécier les services.
   Le conservatoire des arts est devenu cette réunion de
belles collections artistiques que contient le palais des
 Arts.
   L'école spéciale de dessin n'a pas été seulement une
pépinière de dessinateurs pour les fabriques lyonnaises,

   (1) Baraban était un excellent ornemaniste plutôt que peintre de
fleurs ; il avait acquis une grande réputation par ses dessins pour les
manufactures de soieries. Né à Aubusson, en 1767, Baraban ne fit que
passer à l'école, car il mourut en 1809.
   Chinard, à la rentrée des classes le 11 novembre 1809, fit en quel-
ques mots l'éloge de Baraban comme peintre d'oiseaux : Baraban a
fait les planches de l'Histoire naturelle des oiseaux d'Afrique, par Le-
vaillant, de l'Histoire des insectes de Latreille, du magnifique ouvrage
sur l'Egypte, etc.