Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   HISTOIRE DU CHATEAU DE VAREY,                        189

    Guigue étant mort, Hugues renouvela son hommage à
 Humbert, le nouveau dauphin, et derechef, le 16 fe'vrier
  1334, il reconnut que Yarey dépendait du Dauphiné, La
 même anne'e, décourage', dégoûté de la guerre et ayant
 besoin de repos, il céda sa vaillante citadelle à son frère
 Aymon de Genève, qui releva les fortifications et répara
 les ruines qu'avaient faites les armes de la Savoie (1).
    Le Dauphin Humbert nourrissait contre la Savoie la même
haine que ses prédécesseurs. Fidèle à la politique de ses
 ayeux, il cherchait tous les moyens de molester sa puissante
 voisine ; il eut bientôt trouvé un point sensible et deviné
comment il pourrait lui nuire et la blesser. Varey dominait
la plaine du Bas-Bugey et commandait la route qui liait la
Bresse aux Alpes savoyardes ; il en fit l'acquisition a prix
d'argent et maître de cette magnifique position, sûr d'avoir
la une arme terrible contre ses ennemis, il la fit fortifier

 rançon, chacun des antres captifs dut subir une rançon proportionnée à
 son rang. Guichard de Beaiijcu , relâché sur parole , contesta son engage-
 ment et fut soumis à d'importants sacrifices. M. de la Roche de la Carelle
 parle de la générosité avec laquelle il fut indemnisé par Edouard.
    * Les historiens ne disent pas quelles indemnilés furent accordées au*
 gens de la terre de Varey, qui avaient dû êlre fort maltraités. Le vilain
refit sa cabane, réensemença ses champs, replanta ses vergers et fut heu-
reux de reprendre le cours de ses misères accoutumées. » Notice sur le
village de Jujurieux, par Henry Durand.
    (1) « 7 mai 1334. Les députés du Dauphin et ceux du Comte de Savoie
se rendent au pré voisin du pont de Glandon, entre Montmélian et Chapa-
reillan, pour démêler tous les sujets de contestation sur lesquels on n'a-
vait pu s'accorder depuis la dernière paix. Les principales clauses du nou-
veau traité furent que le comte sbandonnerait au Dauphin ses prétentions
sur la juridiction de Montluel et de Girieu, et que le Dauphin lui céderait
les droits qu'il pouvait avoir sur Saint-Germain d'Ambérieu, sur les Ali-
mes et leurs dépendances ; que les cautions et les otages donnés pour ia
rançon des prisonniers seraient renvoyés. » Honoré Pallias , Ephémêrides
dauphinoises, p. 4 1 .