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32 LA FAMILLE VARENKE DE FEM1LLE. l'histoire naturelle, et mise plus d'une fois à profit par Buffon ; il avait aussi une très-curieuse collection d'éme- raude. On lui doit une traduction des Ruines de Pœstum. Paris. Joubert, 1769, in 8 ; un Traité de la culture du mûrier blanc ; les Tablettes historiques de Bourgogne ; la Cuisine des pauvres ; un Essai sur la construction des théâ- tres ; le Patenôirier ; an Mémoire sur les moyens d'allumer en un clin-d'œil un prodigieux nombre de lampions; un autre Mémoire sur la nature et la formation du baratte et des ma- tières analogues, etc. VI. Philibert-Charles-Marie Varenne, écuyer, seigneur de Fenille, né à Dijon, le 10 décembre 1730, eut pour parrain son grand-oncle Plilibert-Charles Varenne, cha- noine de la Sainte-Chapelle du roi, et pour marraine Marie, fille de M. Varenne, ancien secrétaire du roi. Il succéda, en 1757, à son grand-père dans les charges financières qu'occcupait ce dernier à Bourg-en-Bresse (1). Son édu- cation avait été fort soignée; aussi sut-il charmer, par de nombreux et utiles travaux, l'aridité de ses fonctions. Ses goûts le portaient aux expériences et aux études agri- coles. Sans parler des améliorations de tout genre qu'il apporta dans les fermes de Bresse, il créa à Bourg de ma- gnifiques jardins, de vastes pépinières d'arbres fruitiers et autres, et publia de nombreux mémoires sur la planta- tion des routes et des terrains communaux, sur celle des vergers, sur la culture du maïs, sur le dessèchement des étangs de la Bombes — question brûlante alors et qui se tranche aujourd'hui dans le sens de son opinion — sur les qualités composées des bois indigènes et exotiques, etc., mémoires dont un lui mérita une médaille d'or de la (1) Varenne de Fenilie fut donc à la fois receveur alternatif et rai- triennal et receveur ancien et triennal des tailles de l'élection de Bourg- mi-Bresse. B, 67, f, 109.