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POÉSIE. On le trouva léger pour n'être pas balourd, Ignorant en parlant, pour être simple et court ; Pour être net et franc, il parut inhabile ; Bref, le troupeau sur lui versa partout sa bile... Comme malgré chaîne et lien, L'aigle jamais ne flattait rien, Il ne fut point aimé des grands, bien moins encore Que des petits. Aussi ne vit-il point l'aurore De la fortune et du succès ; Ilïfut victime du procès (lue le vulgaire fait à tout ce qui le passe, Avec une incessante ardeur... C'est un incurable malheur, Qu'être ici bas plus grand que son sort et sa place ! D' REWER. UExposition de Lyon. CANTATE. Monte sur ta barque légère, Nautonnier des pays lointains ; Guidé par l'étoile polaire Aborde aux champs Gallo-Latins. Vois, dominant les flots du Rhône, Des Alpes le blanc éventail, Et, là -bas, Lyon sur son trône, Reine des arts et du travail. REFRAIN. Venez à nous, ô peuples de la terre, Lyon vous tend ses bras remplis d'amour ; C'est le canon, mais ce n'est plus la guerre, C'est l'âge d'or annonçant son retour.