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434 LES BEAOX-ARTS A LYON. La préoccupation de l'expression domine cependant toujours ; et c'est cette recherche de la vie, du type mo- ral, recherche poursuivie dans le portrait comme dans la grande peinture, qui a fait de Flandrin un si éminent portraitiste.r: une grande simplicité et un grand style sont les caractères de ses portraits. Flandrin (Auguste), né à Lyon, en 1804, mort à Lyon., en 1842. Hippolyte Flandrin avait deux frères qui l'avaient suivi à Paris : l'un adonné au paysage classique, M. Paul Flan- drin, est considéré comme le premier paysagiste dans ce genre. L'autre, Àug-uste, s'était adonné à la peinture de g-enre et avait déjà produit des œuvres remarquées à nos expo- sitions, lorsque la mort l'enleva bien jeune : On cite Une Mère pleurant son enfant mort, les Baigneuses, Savonarole prêchant à San-Miniato ; ce dernier tableau est dans le musée lyonnais Perlet (Pierre), né à Lyon, en 1804, mort à Paris, en 1843. • La mort a pris bien jeune aussi un autre artiste lyon- nais, Perlet, élève de Gros et de M, Ingres. Des études sérieuses et une grande érudition avaient fait distinguer Perlet. Il avait longtemps voyagé en Italie, après avoir fini ses études de peinture à Paris, et on ra- conte que, par une faveur spéciale, généralement refusée, il avait obtenu du grand-duc de Toscane de copier au palais Pitti la Vierge du voyage. Il avait exposé, en 1836, Noémie et Ruth, composition simple et pleine de sentiment; en 1842, la parabole de Y Épi de blé, tableau qui eut un grand et légitime succès. On cite encore de lui la Prière au réfectoire, une Sainte