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30 LA FAMILLE VARENNE DE FEUILLE. deux pièces d'argenterie aux armes de la province, d'une valeur de 2,000 écus au moins (4\ A Dijon, ville parlementaire où ses attaques contre les prérogatives du Parlement avaient excité des haines vio- lentes , la position de Varenne était devenue difficile. Il se démit, ainsi que son fils aîné, Varenne de Béost, qui en avait la survivance, de sa charge de secrétaire des Etats (2) et fut nommé, par l'influence du prince de Condé (3), receveur général des finances de Breta- gne (4). Il mourut à Paris en 1192. Jacques Varenne, écuyer, seigneur de Béost, terre dont un de ses fils portait le nom et dont il reprit de fief le 4 i décembre 4776 (5), avait épousé, en 4721, Marie-Char- lotte, fille de Guillaume Leslorrant, avocat en Parlement, et de Jeanne Loyseau (6), d'où: 4° Claude, qui suit; 2° Philibert-Charles-Marie, rapporté après son frère. (1) Ces pièces d'argenterie ont disparu à la Révolution. (2) Cette charge fut alors supprimée. (3) Le prince de Condé fut toujours irès-bienveiliant pour Varenne, auquel il fit don de son portrait et auquel i! écrivait encore, en 1785 , le billet suivant : « C'est avec un grand plaisir, Monsieur, que je vous ai envoyé mon portrait ; l'attachement que vous m'avez toujours montré, le zèle avec lequel vous vous êtes occupé, dans tous les temps, des affaires d'une province à laquelle je prends le plus vif intérêt, m'ont engagé à vous donner cette preuve de ma reconnaissance, et vous devez compter que dans toutes les occasions je serai heureux, Monsieur, de vous marquer l'affection que j'ai pour vous. « Signé Louis-Joseph de Bourbon. » L'original de cette lettre appartient à la famille Varenne de Feuille. (4) Varenne a encore publié, en 1 7 7 5 : Considérations sur l'inaliénu- bilité du domaine de la couronne. Paris, in-8". (5) Il avait acheté Béost (Ain), le 10 juin t744, moyennant la somme de 45,000 francs. B, 11,088. (6) Armes : De gueules à l'aigle d'or au chef de même.