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 MM. de rInstitut de France qui, dans la séance du 7 août
 1857, lui ont décerné une couronne.
    Je demande pardon des noms propres, mais cette statisti-
 que n'est pas de moi. Elle appartient à M.le docteur de Bou-
 riane qui, dans la France littéraire du 6 décembre 1862(1),
 est venu réveiller une querelle endormie et nous pré-
 senter les résultats du nouveau siège comme aussi définitif
et aussi désastreux pour nous que l'ancien : risum tenealis,
 amici !
    J'ai encore les notes que je jetais sur le papier, il y a sept
ans, pour répondre â l'article du Journal de Saône-et-Loire.
Mais le premier moment de surprise et d'émotion passé,
j'avais pris la résolution de m'abstenir. C'était, me semblait-
il, donner trop d'importance à un rêve. Le silence, le temps
et le texte de César en feraient prompte justice.
    Mais puisque je me suis trompé ; qu'il surgit de nouvelles


   (1) P. 164, col. 2. « Oui l'autorité de Plutarquc et de Dion Cassius est
« mise do côté. MM. de l'Institut lui préfèrent de beaucoup celle d'un
« moine du nom de Herric... » — Et p. 165, col. l r e . « C'est ce faussaire
« que l'Institut couronne, dans sa séance du 7 août 1857. » Plus bas : « Et
« MM. de l'Institut s'altendaient-ils, lorsqu'ils s'extasiaient sur toutes ces
« vieilleries de Rome, à voir les détracteurs de Sainte-Reine les retourner
« contre elle? » — Page 165, col. 2 e , ligne 27 e : « Le conte du moine
« Herric aura, dans vingt autre mille ans, doublé ses chanches, on fouillera
« les fouilles de MM. de la Carte des Gaules. Ce sera de plus en plus les
« tranchées césariennes. » — Page 167, col. 2 e : « Ce n'est pas que nous
« ayons charge de refaire la carte des Gaules. » — Page 165, col. l r e ,
ligne 26 : « MM. de l'Institut avaient en tout cas compté sans MM. Dcla-
« croix, Desjardins etQuicherat. » Enfin, voici pour d'autres qui s'en tire-
ront comme ils pourront : « Il y a ici, comme toujours, un troisième
« parti, celui qui se rit des deux autres, celui du Comité des travaux histo-
« riques qui alterne ses agaceries, et se prononce avec la mémo aisance, un
« jour pour Alaise, et un autre jour pour Sainte-Reine. » (Page 164,
col. 1«.)